Les amendes infligées à Apple et Meta profitent également à l'économie américaine

"Apple et Meta ont violé leur obligation d'ouvrir leurs plateformes à une concurrence loyale. Le montant de 500 millions d'euros peut sembler un risque calculé pour Apple, mais d'un point de vue juridique, la violation identifiée ne couvrait qu'une période d'un an. Toutes les violations futures seront assorties de sanctions beaucoup plus sévères, à la suite de cette décision", a déclaré Andreas Schwab, député européen, porte-parole du Groupe du PPE sur le marché intérieur, commentant la décision de la Commission européenne d'imposer des amendes à Apple et Meta pour violation des règles de concurrence de l'UE.

"La décision d'aujourd'hui envoie un signal clair : même les entreprises numériques les plus puissantes ne sont pas au-dessus de la loi. Ceux qui ferment systématiquement les marchés, suppriment l'innovation et privent les consommateurs d'alternatives doivent s'attendre à de graves conséquences. Contrairement à ce qu'affirment certains médias, ces sanctions ne sont pas des décisions de "politique (commerciale)". Il s'agit de décisions fondées sur des dispositions juridiques claires. Une application cohérente et juridiquement solide de l'autorisation de mise sur le marché est essentielle, ne serait-ce que pour préserver la crédibilité et l'efficacité de la politique européenne de la concurrence dans son ensemble. Les consommateurs européens ont toujours été ouverts à l'utilisation des services américains et la décision d'aujourd'hui élargira encore leur choix. L'économie américaine en bénéficiera également", poursuit M. Schwab.

"Ces sanctions sont un signal fort : les règles du marché unique européen s'appliquent également au domaine numérique. Ceux qui violent nos règles en matière de concurrence, de droits des utilisateurs et de responsabilité des plateformes doivent s'attendre à une riposte déterminée. Ce n'est pas le montant qui compte le plus, c'est le message. Le marché unique européen ne tolère pas les violations de la loi, même dans le monde numérique", conclut M. Schwab.